vendredi 27 février 2009

Allemagne : Un parc éolien de 1000 MW en Mer du Nord

Près de 1000 MW, c’est la puissance que fournira le parc éolien Innogy Nordsee, au large des côtes de Basse-Saxe (Nord de l’Allemagne)

Repower Systems vient de conclure avec RWE le contrat de fourniture de 250 éoliennes d’une puissance nominale de 5 et 6 MW. Selon les termes de cet accord, REpower fournira 250 turbines 5M et 6M entre 2011 et 2015. Le montant du contrat, l’un des plus importants de l’histoire de l’énergie éolienne, s’élève à 2 milliards d’euros.

La majeure partie de ces éoliennes sera destinée au parc Innogy Nordsee 1. "Innogy Nordsee 1 est un projet extrêmement enthousiasmant. A 40 km au nord de l’île de Juist, nous prévoyons de construire entre 150 et 180 turbines éoliennes de 5 et 6 MW, par une profondeur d’eau comprise entre 26 et 34 mètres. Avec une capacité installée avoisinant les 1 000 MW, le parc éolien sera statistiquement capable de répondre aux besoins de 780 000 foyers" précise Matthias Schubert, CTO de REpower Systems AG. RWE assure que le parc ne sera pas visible depuis la côte. Avec un diamètre de rotor de 126 mètres, les éoliennes 5M et 6M font partie des plus grands modèles actuellement sur le marché. Elles sont équipées de 3 pales d’une longueur de 61,5 mètres.

Source : http://www.enerzine.com/3/7035+allemagne—-un-parc-eolien-de-1000-mw-en-mer-du-nord+.html

vendredi 20 février 2009

Dardesheim : la ville qui fonctionne au vent, au soleil et à l’eau

Dardesheim, dans la région du Harz, à l’aplomb de la colline de Druiberg, fait parler d’elle comme "ville de l’énergie renouvelable"

En effet, elle a déjà atteint l’autonomie énergétique et produit même annuellement 30 à 40 fois plus d’électricité qu’elle n’en consomme. Les besoins en électricité de cette commune d’un millier d’habitants s’élèvent au total à 3 millions de kilowattheures, dont un million pour les habitations privées. Les installations photovoltaïques placées sur les toits des entreprises, des étables, de l’école, de la caserne de pompiers, de nombreux particuliers et de la salle communautaire du village produisent 400.000 kilowattheures, ce qui couvre environ un tiers de l’électricité ménagère. Les éoliennes de la montagne produisent quant à elles environ 135 millions de kilowattheures. En face de la mairie, un compteur indique aux passants la quantité d’énergie solaire produite en temps réel et d’émissions de CO2 ainsi économisées. "En plus, c’est économiquement intéressant, car il est possible de revendre le surplus aux opérateurs du réseau", explique Ralf Voigt, adjoint au maire.

Cependant, Dardesheim ne peut pas se contenter du vent et du soleil, deux formes d’énergie aléatoires car dépendantes de la météo et difficiles à stocker. Dans une phase pilote, une centrale au biogaz a donc été construite à l’entrée de la ville. Enfin, pour compléter le dispositif, le parc éolien de Druiberg est désormais relié à une centrale hydraulique à Wendefurth, à une trentaine de kilomètres. Lorsque les éoliennes produisent un excédent d’énergie, elles alimentent deux énormes citernes de la centrale hydraulique. Lorsque le vent tombe ou que le soleil s’efface, les vannes des bassins sont ouvertes de manière à faire tourner deux turbines de 40 MW chacune.

Le même concept doit maintenant être étendu à une plus grande échelle dans la région du Harz. Le projet, lancé début décembre 2008, est subventionné par l’Etat fédéral à hauteur de 10 millions d’euros. Ainsi, d’ici quatre ans, la région du Harz prévoit de recourir exclusivement aux énergies renouvelables produites localement pour couvrir les besoins en électricité de ses 250.000 habitants, grâce à un système combiné de centrales recourant aux énergies éolienne, hydraulique, solaire, géothermique, ou à la biomasse. "Le gouvernement considère qu’il s’agit d’un modèle pour l’avenir. Si cela fonctionne ici, notre système pourra être développé ailleurs en Allemagne", affirme Ulrich Narup, chef du projet.

Par ailleurs, mi-2008 a été inaugurée au parc solaire de Druiberg (EDG : Energiepark Druiberg Verwaltungs GmbH), la première station-service électrique renouvelable. Avec d’autres entreprises de la région, l’EDG prévoit l’installation d’un réseau de stations-service électriques fonctionnant à partir d’énergies renouvelables ainsi que la construction d’une flotte régionale de voitures électriques.

Source : http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/57586.htm

dimanche 8 février 2009

Doublement des emplois dans l’éolien en Europe d’ici 2020, selon une étude

Le nombre d’emplois dans le secteur de l’énergie éolienne en Europe devrait plus que doubler d’ici 2020

Il devrait passer de 154.000 en 2007 à 325.000, selon une étude de l’Association européenne de l’énergie éolienne. Au cours des cinq dernières années, le secteur a créé 33 nouveaux emplois par jour en Europe, selon cette étude "Wind at work - énergie éolienne et création d’emplois en Europe", a précisé dans un communiqué le Syndicat des énergies renouvelables (SER).

En 2007, le secteur employait 154.000 personnes, dont 108.600 emplois directs. Les fabricants d’éoliennes représentaient 37 % des emplois directs, devant les fabricants de composants (22 %), les développeurs de projets (16 %) et les opérations d’installation et de maintenance (11 %).

Les trois quarts de ces emplois (75 %) se trouvent concentrés dans les trois pays pionniers de l’éolien : Danemark, Allemagne et Espagne. En France, le nombre d’emplois devrait plus que doubler dans ce secteur d’ici 2012, passant de 7.000 à 16.000, a précisé le SER. En 2020, avec un parc installé de 25.000 MW, conformément aux objectifs du Grenelle de l’environnement, environ 60.000 personnes travailleront dans ce secteur en France, estime le SER.

Source : http://www.ewea.org/

L’essor de l’énergie éolienne s’est poursuivi en 2008

En 5 ans, l’électricité d’origine éolienne produite en France aura été multipliée par 14

En 2008, la puissance installée du parc éolien atteint 3300 MW. Elle augmente de plus de 1000 MW, dont près de 200 MW raccordés directement au réseau de transport de RTE. L’énergie maximale produite sur une journée a atteint 46 GWh le lundi 10 novembre 2008. Un maximum instantané de production éolienne a été atteint le vendredi 21 novembre 2008 à 8h20 avec une puissance de 2255 MW, ce qui correspond à un facteur de charge (énergie produite rapportée à la puissance installée) de plus de 70 %.

Sur l’année 2008, le facteur de charge mensuel des installations éoliennes est resté très variable, de 10 % à 37 %, pour une valeur moyenne sur l’année de 23 %. La grande variabilité des rendements est liée, par nature, à l’intermittence des conditions de vent. On remarque qu’en 2008, la production thermique a baissé de 3 % alors que celle des autres ENR (biomasse essentiellement) a augmenté de 6,6 % : les arguments des anti-éoliens affirmant qu’une augmentation de la production éolienne entraîne nécessairement une hausse de la production thermique se trouvent donc à nouveau contredits par les faits.

Source : http://www.naturavox.fr/En-2008-la-production-d-energies-renouvelables-a-bondi-tiree-par-l-eolien.html

Naissance de l’Agence internationale des énergies renouvelables

L’Agence Internationale des Energies Renouvelables (Irena) a officiellement vu le jour lundi 26 janvier 2009

Plus de 75 pays, dont la France, ont signé le traité fondateur de l’organisation à Bonn en Allemagne. L’IRENA aura pour but de favoriser une transition mondiale rapide vers les énergies renouvelables. Le principal objectif de l’Agence sera d’encourager et de promouvoir l’adoption des énergies renouvelables à l’échelle planétaire. Concrètement, l’IRENA s’intéressera au renforcement des activités de conseil en matière de cadres réglementaires sur les énergies renouvelables ou au transfert efficace des technologies et du savoir-faire en matière d’énergie solaire ou éolienne dans le monde.

Sur la centaine de pays représentés à Bonn, 75 ont adhéré au traité fondateur de l’organisation. Parmi eux l’Egypte, l’Inde, le Pakistan, la Serbie, la Turquie, la Syrie ou encore le Nigeria. Doté d’un budget de 25 millions de dollars, Irena devra faire la preuve de son utilité face aux organisations existantes, notamment l’Agence Internationale de l’Energie (AIE).

La capacité de production d’électricité renouvelable aurait atteint environ 240 gigawatts (GW) dans le monde en 2007, soit une augmentation de 50% par rapport à 2004. Aujourd’hui, avec plus de 1300 millions de TEP, les ER (incluant l’énergie hydraulique) représentent 16 % de la consommation totale d’énergie dans le monde (6,5 % dans l’Union Européenne) et 20 % de la production mondiale d’électricité. En France, les ER représentent déjà 6,6 % de notre consommation totale d’énergie (18 MTEP) et 13 % de notre consommation électrique nationale.
Hors hydraulique, la principale composante de la capacité de production d’énergie renouvelable est l’énergie éolienne, qui s’est accrue de 28 % dans le monde en 2007, pour atteindre environ 95 GW. La capacité additionnelle annuelle a augmenté plus encore, avec une hausse de 40 % en 2008. La production mondiale d’électricité éolienne a quadruplé depuis 6 ans et atteint environ 120 000 GWh, soit le quart de la consommation électrique de la france. En France, la production d’énergie éolienne française a atteint 5,6 TWh en 2008, soit plus de 1 % de notre consommation électrique.

Selon le Conseil Mondial de l’Energie eolienne, la capacité mondiale actuelle, 94 GW, permettrait d’économiser chaque année le rejet de 122 millions de tonnes de CO2, soit l’équivalent de 20 grandes centrales au charbon ou encore 1,5 % des émissions mondiales de carbone d’origine humaine. En 2007, plus de 100 milliards de dollars ont été investis dans les usines de production, la recherche et le développement liés aux énergies renouvelables, d’après le dernier rapport de REN 21, Réseau mondial de promotion des énergies renouvelables pour le 21ème siècle.

Source : http://www.irena.org/index.htm

samedi 7 février 2009

L’énergie hydrolienne : un immense potentiel pour notre pays

Le Centre des énergies renouvelables Britannique vient d’autoriser la société OpenHydro à fournir au réseau national de l’électricité produite avec des hydroliennes. Dans la course pour réaliser l’objectif européen des 20 % d’énergies renouvelables, la Grande-Bretagne, s’intéresse de près à l’énergie hydrolienne. Le pays de Galles, l’Irlande et l’Écosse offrent en effet les meilleurs sites d’Europe pour exploiter la force des courants marins, une ressource propre, inépuisable, et prévisible. Début avril 2008, Seagen, la première ferme hydrolienne à vocation commerciale, d’une capacité de 1,2 MW, était installée dans le détroit de Strangford, en Irlande du Nord.

Elle devrait entrer en service durant l’été. De son côté, Open Hydro teste ses hydroliennes depuis 2006 sur le site de Fall of Warness, en Écosse. Le 26 mai 2008, la connexion au réseau Britannique d’une « Open-Centre Turbine » de 250 KW, installée au Centre européen de l’énergie marine d’Orkney, marque le lancement de l’exploitation commerciale de l’hydrolien. OpenHydro a investi 35 millions de livres (44,2 millions d’euros) pour atteindre cette phase du projet. La société entend développer son activité avec une ferme de turbines de 1 MW dans les Channel Islands, dès 2009. On est pourtant encore loin d’une exploitation industrielle de l’énergie des courants marins, faute de fonds. Les acteurs du secteur et le Centre des énergies renouvelables Britannique lancent donc un appel aux capitaux. Ce dernier évalue le potentiel énergétique hydrolien à 20 % des besoins du pays.

Mais ce potentiel ne prend en compte que l’énergie hydrolienne récupérable au large de nos côtes. Or des chercheurs du CNRS-ST2I de quatre laboratoires Rhône-Alpins (UMR5521, UMR 5519, UMR 5269 CNRS-ST2I/INPG/UJF et UMR 5259 CNRS-ST2I/INSA Lyon) explorent la possibilité d’exploiter l’énergie cinétique des courants en rivière ou en mer pour produire de l’énergie électrique grâce à des équipements tournant à la manière « d’éolienne sous-marines », des hydroliennes Alors qu’en l’état actuel de l’art, les éoliennes utilisent majoritairement des turbines horizontales, de grande taille, ils ont imaginé des turbines verticales, de petite taille, tournant autour de leur axe vertical perpendiculairement à l’écoulement de l’eau. Plusieurs de ces turbines sont empilées sur un même axe pour former une tour, permettant d’utiliser la hauteur d’eau disponible. Ce procédé fonctionne quelle que soit l’orientation du courant et présente l’avantage de mettre en œuvre des structures légères qui favorisent, d’une part, l’exploitation rationnelle des gisements et, d’autre part, limitent l’impact sur l’environnement.

Pour exploiter cette nouvelle forme d’énergie renouvelable, le projet HARVEST (Hydroliennes à Axe de Rotation VErtical STabilisé) prévoit un programme en plusieurs étapes.

Dans un premier temps, il vise à achever la mise au point de la turbine verticale, actuellement en cours de développement. Dans une seconde phase, il s’agira, en 2009, d’implanter une première tour dans un canal EDF. Enfin, l’ultime étape consistera à mettre en commun plusieurs tours pour former une « ferme » fluviale ou marine composée de plusieurs tours. Ce projet est labellisé par le pôle de compétitivité TENERRDIS et soutenu par l’ANR (programme HARVEST). EDF soutient ce projet par la mise à disposition de sites en canal, l’évaluation des impacts, l’analyse de la ressource hydraulique.

EDF va également lancer la construction au large de la Bretagne du nord du premier projet pilote au monde de parc hydrolien, destiné à produire de l’électricité à partir de l’énergie contenue dans les courants des marées. Trois à six hydroliennes, d’une capacité de 4 à 6 MW, seront immergées et "raccordées au réseau d’électricité dès 2011" dans un secteur "où l’intensité des courants atteint des niveaux parmi les plus élevés d’Europe", a expliqué EDF. Cette "première mondiale" représente "l’aboutissement de plus de quatre années de concertation et d’études sur les côtes bretonnes et normandes", précise le groupe.

Le choix du site de Paimpol-Bréhat "s’est imposé au regard de critères techniques et économiques". En outre, "l’accueil du projet (...) fait l’objet d’un fort consensus de la part des élus, des associations de protection de l’environnement et de tous les acteurs de la mer", souligne EDF. L’énergie hydrolienne, qui "n’émet pas de gaz à effet de serre et présente l’avantage d’être totalement prévisible" pourrait, à long terme, contribuer significativement à la production d’électricité d’origine renouvelable", selon EDF.

La France est bien placée avec le Royaume Uni puisque les deux pays "concentrent à eux seuls 80 % du potentiel européen hydrolien", soit une production d’électricité de 10 TWh par an, ce qui représente un peu plus de 2 % de la consommation annuelle française d’électricité.

Concrètement, ces hydroliennes expérimentales seront installées à une quinzaine de kilomètres des côtes et seront arrimées sur des blocs de béton posés sur les fonds, compris dans ce secteur entre 35 et 40 mètres. De même, elles seront invisibles à la surface de l’eau. Depuis 2002, EDF s’est impliquée, à travers sa filiale EDF energy, dans le développement de la société Marine Current Turbine (MCT) qui a engagé les projets pilotes Seaflow (prototype de 300 kw installé en 2003 au large de Bristol), puis Seagen (hydrolienne de 2x600 kw, dont l’installation est prévue en 2008 en Irlande du nord). Après le début de la production, une évaluation sera menée sur deux ans (2011-2013) avant de décider du développement ou non de cette filière énergétique.

Une trentaine de projets d’exploitation d’hydroliennes sont actuellement testés dans le monde. Les pionniers sont les Britanniques, qui possèdent un savoir-faire lié à l’exploitation du pétrole offshore, et les îles du sud du pays de Galles jusqu’au nord de l’Irlande et de l’Ecosse offrant les sites les plus adaptés d’Europe pour l’exploitation de fermes hydroliennes.

C’est en Norvège que fut installée en 2003 la première hydrolienne, fabriquée par HammerfestStrøm, la turbine prototype "Blue Concept" installée au fond de la baie de Kvalsundet ayant une puissance nominale de 300 kW. Depuis, des projets de plus grande envergure ont été mis en place.

L’hydrolienne Seaflow de la société Marine Current Turbines, basée à Bristol, leader du marché soutenu dès sa création par EDF Energy, tourne à titre expérimental depuis 2003 près de Cardiff. Le système permet aux hélices de remonter à la surface pour la maintenance et les réparations.

Seagen, tout juste posée dans le détroit de Strangford en Irlande du Nord, produira jusqu’à 1,2 MW en pointe (l’équivalent d’une grosse éolienne), 18 à 20 heures par jour. Le bras mobile porte deux hélices bipales de 16 mètres d’envergure. Elles sont réversibles et profitent du courant des marées montantes et descendantes. Seagen permettra de fournir un millier de foyers en électricité. Marine Current Turbines a pour projet d’exploiter d’ici 2012, au large de l’île galloise d’Anglesey, une ferme de sept hydroliennes produisant 10 MW. Aux Etats Unis, six turbines de cinq mètres de diamètre ont été installées dans l’embouchure de l’Hudson River à New York et ont produit 50 000 kW entre décembre 2006 et mai 2007.

La société Quimperoise Hydrohelix a développé la Sabella D03, modèle test d’hydrolienne et seul développement industriel français à ce jour, qui n’a rien à envier à ses prédécesseurs britanniques, et qui sera testé pendant six mois dans l’embouchure de la rivière de l’Odet à Bénodet, par une profondeur de 19 mètres. De nombreuses mesures seront effectuées, en partenariat avec l’IFREMER notamment, qui s’assurera de la protection de l’environnement sous-marin. Le prototype a été conçu pour un respect maximal de la faune.

Le projet Marenergie prévoit la construction de cinq hydroliennes de 10 à 15 mètres de diamètre et d’une puissance de 200 à 1200 kW selon les sites d’implantation, en France comme à l’étranger.

Dans la perspective de l’objectif européen ambitieux des 23 % d’énergie propre que la France doit atteindre en 2020 et compte tenu de l’inéluctable augmentation des énergies fossiles et du potentiel hydrolien exceptionnel de notre pays, la France doit consentir un effort de recherche accru pour devenir l’un des leaders mondiaux dans l’exploitation maritime et fluviale de cette énergie propre, prévisible et inépuisable.

Source : René Trégouët, Sénateur honoraire, Fondateur du Groupe de Prospective du Sénat