dimanche 27 avril 2008

Construction des deux plus grands parcs photovoltaïques au monde prévue fin 2009 dans le Brandebourg

Les deux plus grands parcs photovoltaïques (PV) au monde doivent voir le jour d'ici fin 2009 en Allemagne dans le Land de Brandebourg

Solar-Tech AG, fabricant allemand de panneaux PV, ambitionne en effet d'installer à l'emplacement d'un ancien terrain de manoeuvre militaire (au sud du Land) et d'un ancien aérodrome militaire (à l'ouest du Land) respectivement 50 MW et 80 MW. Le permis de construire vient d'être obtenu pour le premier projet, dont les investissements s'élèvent à 160 millions d'euros. Le deuxième projet devrait permettre de couvrir les besoins en électricité de 15.000 foyers. Solar-Tech a annoncé vouloir n'utiliser que des panneaux solaires à concentration qu'il a lui même développés et produits en Chine.

Le gouvernement du Land accueille très favorablement les projets du nouvel investisseur qui "s'intègrent parfaitement dans notre stratégie visant à faire du Brandebourg un lieu central des énergies renouvelables", selon Alexander Gallrein, porte-parole de l'Agence de l'énergie du Land (ZAB). De nombreux terrains inutilisés font actuellement l'objet de convoitise de la part d'industriels du secteur PV, en particulier dans le nord et le nord-est du Land, à proximité de la ville de Francfort-sur-l'Oder, où sont déjà implantées 3 entreprises de fabrication de module PV. Communes et ZAB sont actuellement en négociations avec un certain nombre d'autres investisseurs.

Le Ministère de l'environnement du Land se réjouit de la reconversion d'immenses surfaces militaires en sites de production d'électricité photovoltaïque. Le Professeur Klaus Vajen, Directeur du département des techniques solaires à l'Université de Kassel, y voit aussi une stratégie fondamentalement positive, non seulement parce qu'elle permet de valoriser des surfaces inutilisées, mais aussi parce qu'elle est rentable du point de vue énergétique : "l'ensoleillement dans le sud de l'Espagne n'est que moitié plus élevé" que dans le Brandebourg, où l'exploitation de parcs se justifie donc également.

Le plus grand parc allemand actuel totalise une capacité de 12 MW (près de Wurzbourg) et un parc de 40 MW est en construction à proximité de la ville de Leipzig.

Source : http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/54002.htm

Le toit d’un entrepôt du Gard va accueillir la plus grande centrale photovoltaïque d’Europe

La plus grande centrale photovoltaïque d’Europe, avec 2.560 panneaux solaires, produira l’équivalent de la consommation annuelle de 500 ménages

Elle sera installée en juillet 2008 sur le toit d’un entrepôt de Laudun, dans le Gard. Les panneaux photovoltaïques sont en cours d’installation sur le toit de cet entrepôt que FM Logistic va exploiter pour le compte de l’enseigne Carrefour. Installés à plat sur la toiture, les panneaux produiront 1,6 Mégawatt (MW) par an et couvriront près de 30.000 m2, sur une surface totale de toiture de quelque 55.000 m2, ont expliqué les responsables du projet, lors d’une visite du chantier. Ce bâtiment disposera d’une membrane d’étanchéité intégrant une centrale photovoltaïque d’une puissance de 1,4 mégawatt. Cet équipement produira 1 650 000 kWh par an, soit la consommation électrique de près de 500 ménages.

L’investissement, de quelque 8 millions d’euros, est financé par la société espagnole Akuo. L’électricité produite sera couplée au réseau EDF dans sa totalité, a indiqué lors de la visite Pierre Orsatti, le directeur de NG Concept, la division construction de FM Logistic. Akuo facturera la vente de l’électricité à EDF pendant vingt ans. Le marché du solaire photovoltaïque en France a représenté en 2007 une puissance d’environ 45 MW, selon l’association des entreprises du secteur. "L’objectif à l’horizon 2020 est de 7.000 MW", a déclaré à Laudun Arnaud Mine, le président de la filière photovoltaïque du Syndicat des énergies renouvelables. "Ce sont des objectifs ambitieux", a-t-il ajouté, précisant que "l’Allemagne a installé l’an dernier environ 1.200 MW" en photovoltaïque alors que la France en a installé de l’ordre de 20 MW.

Dans le cadre du développement des énergies renouvelables, la Commission européenne a fixé au mois de janvier, à chaque pays, une part à atteindre dans sa consommation énergétique totale d’ici 2020. Pour la France, cette part d’énergies renouvelables a été fixée à 23 %, contre 10,3 % en 2005. "Il faut que toutes les filières -biomasse, éolien, photovoltaïque...- apportent leur contribution pour arriver à cet objectif de 23 %", a souligné M. Mine. Pour le photovoltaïque, il faut "une démarche volontariste des pouvoirs publics", a-t-il ajouté. Aussi faut-il notamment que "le tarif qu’EDF reverse aux producteurs - 55 cts le kw/h - soit maintenu, qu’on ne le diminue pas ou qu’on ne le supprime pas".

Avant de livrer une centrale clés en mains, Urbasolar a assuré l’ensemble du montage du projet, depuis l’étude de faisabilité, l’ingénierie technique et financière, le lancement et le suivi des procédures administratives, l’interface avec les pouvoirs publics et le distributeur d’électricité soumis à obligation d’achat, jusqu’au raccordement. En novembre dernier, la société a déjà réalisé pour Carrefour la toiture photovoltaïque de son magasin de Nîmes Ouest.

Pour réaliser ce projet, Urbasolar utilise la technologie du Groupe Sika Sarnafil, spécialiste de la membrane synthétique d’étanchéité, et de Solar Integrated, qu’il représente sur le territoire français. Associée à Akuo Energy, investisseur en projets d’énergies renouvelables qui, avec la Caisse des dépots et consignations, a financé l’opération, Urbasolar assurera, pendant 25 ans, l’exploitation de la centrale pour la vente de l’électricité produite par la toiture photovoltaïque à EDF.

Source : http://www.urbasolar.com/pdf/Communique_de_presse_FM_LOGISTIC_2008_01.pdf

jeudi 17 avril 2008

Un réacteur expérimental exploitant l'énergie solaire pour produire de l'hydrogène par l'hydrolyse de l'eau a été mis en service le 31 mars 2008 sur la plate-forme de recherche solaire d'Almeria en Espagne


Cette inauguration marque le lancement de la deuxième phase du projet "Hydrosol" mené depuis 2004 par le Centre de recherche aérospatiale allemand (DLR) en coopération avec l'organisme de recherche énergétique espagnol CIEMAT.

Baptisé "Hydrosol II", le nouveau réacteur optimisé et automatisé est dix fois plus puissant que son prédécesseur "Hydrosol I" (100kW(th) contre 10kW(th)). La réalisation de ce prototype constitue une étape importante vers la conception d'une future installation industrielle. Le projet pilote, qui se caractérise par un cycle thermochimique particulièrement efficace (jusqu'à 50% de rendement), poserait ainsi les fondements d'une future et durable économie de l'hydrogène.

Le composant clef des réacteurs d'hydrolyse "Hydrosol" est une structure alvéolaire en céramique, proche de celle des pots catalytiques qui équipent les véhicules. Cette structure a été conçue pour capter de manière optimale le rayonnement solaire et a été recouverte d'un matériau capable de se lier facilement aux atomes d'oxygènes. Le DLR a déjà pu tester les réacteurs dans son four solaire expérimental (sur le site de Cologne-Porz) : les experts y ont démontré la faisabilité d'une production continue d'hydrogène en réalisant avec succès 50 cycles de production à des températures relativement basses (de 800 à 1200 degrés) qui rendent la technique maîtrisable du point de vue des matériaux.
En effet, contrairement à l'hydrolyse thermique directe qui nécessite des températures de plusieurs milliers de degrés, le procédé innovant du projet Hydrosol repose sur une combinaison de différentes réactions chimiques qui ont lieu à des températures inférieures à 1400 degrés.

Le projet Hydrosol, mené par un consortium regroupant des acteurs allemands (DLR), espagnols, grecs, danois (Stobbe Tech) et britanniques (Johnson Matthey Fuel Cells), est coordonné par le centre de recherche grec CERTH/CPERI. Soutenu par l'Union européenne, le projet pilote a d'ores et déjà été récompensé (1,15 millions d'euros) par le "Prix Descartes pour la recherche" de la Commission européenne (7 mars 2007) et par le "Technical achievement award" de l'organisation "International partnership for the hydrogen economy".

Source : http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/53807.htm

Grande-Bretagne : assemblage de la première éolienne sous-marine

LONDRES - Un générateur utilisant l'énergie des courants marins, présenté comme le premier au monde à produire commercialement de l'électricité, a commencé à être installé au large de l'Irlande du Nord et devrait alimenter un millier de foyers dès cet été, selon un porte-parole.

"Après plusieurs retards, l'installation de SeaGen a commencé lundi 31 mars 2008 et devrait prendre quatorze jours", a indiqué à l'AFP un porte-parole de la société Marine current turbines (MCT), conceptrice de l'infrastructure.

SeaGen s'apparente à une éolienne sous-marine qui produit de l'énergie verte grâce aux courants marins générés par les marées.

"Les usines marémotrices comme celle de la Rance en France sont des barrages. Avec SeaGen, nous ne retenons pas l'eau", a expliqué le porte-parole, précisant que les infrastructures similaires dans le monde sont encore au stade de prototype expérimental, à une moindre échelle et ne sont pas reliées au réseau national de distribution d'électricité.

Avec ses deux rotors de 16 mètres chacun, SeaGen a une envergure totale sous-marine de 43 mètres. Le dispositif --dont 9 à 13 mètres seront émergés en fonction de la marée-- doit reposer à 24 mètres de profondeur et à environ 400 mètres du rivage.

Ses concepteurs ont choisi le détroit de Strangford Lough (sud-est de Belfast) comme site d'accueil de la turbine de 1.000 tonnes qui, après trois mois de mise en service, devrait commencer à produire de l'électricité au début de l'été. SeaGen devrait produire 1,2 MW, l'équivalent de la consommation d'un millier de foyers.

"Le courant y est très fort, cela avait un sens du point de vue logistique avec sa proximité avec les infrastructures portuaires de Belfast et c'est un site relativement protégé", a expliqué le porte-parole.

MCT projette, en partenariat avec le producteur d'énergie Npower, d'installer une "ferme" de sept SeaGen au large d'Anglesey (nord-ouest du Pays de Galles), pouvant produire plus de 10 MW à horizon 2012.

Un prototype de turbine sous-marine, appelé hydrolienne et réalisé à l'échelle un tiers, a commencé à être installé lundi au large de Bénodet (ouest de la France). Si le projet était mis en oeuvre, le dispositif produirait 200 kW.

Source : http://www.romandie.com/infos/news2/080331165225.o2jlylio.asp