lundi 28 septembre 2009

L’éolien offshore pourrait bientôt produire 10 % de l’électricité européenne

Publié le 14 septembre par l’Association européenne de l’énergie éolienne (EWEA), un rapport intitulé An ocean of opportunities, prévoit que les projets éoliens offshore pourraient très prochainement couvrir jusqu’à 10 % des besoins européens en électricité.

EWEA s’est fixé pour objectif 40 GW de capacité offshore en 2020 et 150 GW d’ici 2030. Un objectif qui semble parfaitement réalisable puisque l’ensemble des projets de parcs éoliens en haute mer, en cours de développement ou en étude, peut produire plus de 100 GW, répartis entre 18 pays d’Europe, indique le rapport. Si tous ces projets arrivent à terme, ils pourraient satisfaire 10 % de la demande européenne en électricité et éviter, en une seule année, le rejet de quelque 200 millions de tonnes de CO2 dans l’atmosphère.

Mais si ces projets existent, ils ne seront pas tous réalisables, déplore l’EWEA. "La crise du crédit et une infrastructure de réseau inadéquate vont continuer à restreindre l’explosion des éoliennes offshore" a expliqué le directeur exécutif de l’EWEA, Christian Kjaer. L’objectif de 40 GW demande un investissement de 57 milliards d’euros d’ici 2020, "mais les banques restent réticentes à l’idée de prêter de l’argent" a-t-il ajouté. "Nous avons besoin de quelques éléments de la part de l’UE pour assurer que les investisseurs aient la confiance dans le fait qu’un marché existera pour soutenir leurs investissements risqués".

Source : http://www.ewea.org/index.php?id=60&no_cache=1&tx_ttnews%5btt_news%5d=1623&tx_ttnews%5bbackPid%5d=1&cHash=a16ba2f1ea

Des routes intelligentes pour éclairer l’Amérique

Son concept s’appelle Solar Roadways, et le ministère des transports américain a déjà investi 100 000 dollars... pour voir

Le 12 Février 2010 le premier prototype de portion de route photovoltaïque devrait être livré au gouvernement américain. On saura alors si l’idée a de l’avenir. Elle est née autour d’un circuit de voitures électriques. L’autre élément déterminant a été apporté par l’expert en énergie solaire Nate Lewis. Il a déterminé qu’il suffirait de couvrir 1,7 % du territoire des USA de cellules photovoltaïques pour combler ses besoins en énergie électrique. C’est comme par hasard exactement la surface occupée par les routes de bitume qui balafrent la campagne nord-américaine souvent sous un soleil de plomb.

Plusieurs expériences pionnières sont actuellement menées dans une logique similaire par l’Institut polytechnique de Worcester. Il s’agit cette fois de transformer directement l’asphalte en collecteur d’énergie, au moyen de tubes sous-terrains capables de produire de la vapeur. Le projet de Scott Brusaw est encore plus complexe : des panneaux de 30 centimètres de coté contenant en plus des capteurs, un système de LED diffusant le marquage au sol, mais aussi des câbles en fibre optique.

Le concepteur assure pouvoir maintenur un prix de 4 800 dollars par panneau et garantir une durée de vie de 21 ans. Cette nouvelle génération de « routes intelligentes » pourraient tout à la fois faire fondre la neige, transmettre des données sur le trafic, afficher le marquage au sol ou encore même faciliter le rechargement des véhicules électriques. Un kilomètre et demi de route suffirait en théorie à alimenter en énergie 500 foyers.

Source : http://www.slate.fr/story/10595/des-routes-en-panneaux-solaires-pour-eclairer-les-usa

lundi 21 septembre 2009

La première éolienne flottante fêtée en Norvège

La première éolienne flottante de grande envergure a été inaugurée début septembre en mer du Nord au large de la Norvège, un concept qui permet d’éliminer les nuisances traditionnellement associées à cette forme d’énergie, a annoncé la compagnie pétrolière norvégienne StatoilHydro. Il s’agit d’une éolienne de type offshore statique, c’est-à-dire qu’elle repose sur un support fixé aux fonds marins à quelques dizaines de mètres sous la surface de l’eau. Il en existait déjà, mais Hywind est le premier projet d’éolienne flottante, utilisable dans des mers de 120 à 700 mètres de profondeur. En pratique, l’éolienne flottante, avec ses pales de 40 mètres, culmine à 100 mètres au-dessus de l’eau. Sa partie immergée consiste en un tube, également de 100 mètres de long, dans lequel ont été placés des ballasts (eau et rochers) pour stabiliser l’installation. Hywind ne démarrera sa production que dans quelques semaines, a précisé le groupe norvégien.

"Cela a de gros avantages : ça ne se voit pas forcément de la côte, ça peut être implanté dans des endroits qui ne sont pas utilisés par d’autres, tels les pêcheurs ou les oiseaux, et c’est complètement écologique", a expliqué la responsable de l’énergie éolienne chez StatoilHydro. Cela ouvre de grandes possibilités commerciales.

On peut par exemple utiliser de telles éoliennes dans des pays dont les eaux côtières sont très profondes ou dont la capacité éolienne à terre est saturée", a ajouté la responsable. Le projet Hywind comprend une turbine éolienne de 2,3 MW installée sur un flotteur classique couramment utilisé par les plates-formes pétrolières de production offshore. La turbine a été fabriquée au Danemark par la filiale "Wind Energy" de Siemens. Les sociétés françaises telles que Technip et Nexans ont construit respectivement le flotteur et les câbles d’alimentation reliant la terre. 50 % de la capacité éolienne mondiale installée pourrait être off shore en 2030.

Source : http://www.enerzine.com/3/8277+statoilhydro-inaugure-sa-premiere-eolienne-flottante+.html

samedi 12 septembre 2009

La construction du plus grand parc photovoltaïque français a commencé

Le "plus grand parc solaire photovoltaïque" de France verra bientôt le jour dans le Gers

La construction du site réalisée par la société lyonnaise Solarezo a commencé fin juillet. Elle aura nécessité un investissement de 35 millions d’euros. Principalement financée par le Crédit Agricole et construite sur le terrain de 23 hectares de la maison de retraite communale, la station solaire photovoltaïque de Saint-Clar atteindra une puissance de 8,9 MWc. Elle devrait entrer en production dès le second semestre 2010 et comme le précise la société Solarezo, "elle fournira en particulier l’énergie nécessaire à une base de loisirs et un parc animalier".

Avec la mise en place d’un couloir écologique permettant les migrations de la faune locale, la société lyonnaise affirme son engagement envers la protection de l’environnement et précise que la station photovoltaïque "permettra d’éviter le rejet dans l’atmosphère de 4 000 tonnes de CO2 par an".

Le site devrait permettre la création de 300 emplois sur les trois prochaines années et comme l’explique l’Adjoint au Maire de la ville, Bernard Gardeil, il devrait engendrer un important tourisme industriel. "Il s’agit de la première centrale de ce type sur le sol métropolitain, cela apportera forcément des possibilités, notamment en matière de tourisme industriel. Beaucoup voudront voir à quoi cela peut ressembler". Alors qu’en septembre prochain, la ville de Saint-Clar inaugurera l’un des premiers hangars agricoles à toiture solaire du département, le Maire, David Taupiac, annonce qu’un autre projet d’énergie solaire verra le jour dans quelques mois. "Nous avons été contactés par une société parisienne spécialisée dans l’investissement et le développement durable. En octobre prochain démarrera sur la zone d’activité de Saint-Clar la construction de deux hangars à toiture solaire" a-t-il expliqué, visiblement bien décidé à faire de sa ville un véritable modèle de développement durable.

Source : http://fr.news.yahoo.com/68/20090728/tsc-nergies-renouvelables-la-constructio-04aaa9b.html